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Psaumes.info > Liturgie > Homélie.

Dimanche 5 Mai 2024 - St Nunzio Sulprizio, orphelin « le petit saint boiteux » St Jovinien, lecteur et martyr au IIIe siècle St Euthyme, diacre et martyr († 305) St Maxime, évêque († v. 350) St Britton, évêque († 386) St Hilaire, évêque († 449) St Nizier, évêque au Ve siècle St Géronce, évêque († v. 472) St Maurand, diacre et abbé († 702) St Sacerdos, évêque († 720) St Godard, abbé puis évêque († 1038) St Léon, ermite vers le XIIe siècle St Avertin, diacre et ermite († 1189) St Ange, prêtre o.c. et martyr († 1225) Bx Bienvenu Mareni, religieux o.f.m. († 1289) Bse Catherine Cittadini, fondatrice († 1857) Bx Grégoire Frackowiak, religieux s.v.d. († 1943)
 

Dimanche 4 Juin 2023
Solennité de la Sainte Trinité

Première Lecture
Psaume
Deuxième Lecture
Evangile

Dimanche de la Sainte Trinité

Nous avons peut-être entendu parler de cette histoire de Saint Augustin marchant au bord de la mer. Il priait et cherchait à comprendre le mystère de la Sainte Trinité. Son attention fut attirée par un enfant qui avait creusé un trou dans le sable. Avec un coquillage, il avait entrepris de verser toute l’eau de la mer dans ce trou. Augustin lui dit que c’est impossible. Alors l’enfant lui répond : "j’aurai versé toute l’eau de la mer avant que tu n’aies compris le mystère de la Sainte Trinité".

Nous célébrons ce dimanche la fête de la Sainte Trinité. Nous chrétiens, nous croyons en Dieu qui est Père, Fils et Saint Esprit. C’est un mystère insondable qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer.

Mais nous avons le Seigneur qui nous aide par sa grâce ; l’Eglise nous accompagne aussi par deux mille ans de réflexion chrétienne à travers les définitions, les paroles des théologiens, et la liturgie de l’Eglise en prière, ainsi que l’aide des mystiques qui sont allés profondément dans a connaissance de Dieu, tel sainte Élisabeth de la Trinité, jeune religieuse carmélite de Dijon qui est de notre époque.

Nous sommes baptisés au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Tout commence là pour chacun de nous. Toute notre vie sera le développement avec des ratés, des bavures, des chutes et de nouveaux départs dans l’espérance. Un moine bénédictin écrivait : « Trinité, j’écris ton nom, j’écris tes noms, je les transcrits plutôt avec la maladresse d’un enfant... mais ces noms sont déjà écrits sur toute chose comme une préface, un programme, une signature » Ce baptême au nom de la Trinité est aussi une responsabilité. La parole du pape Jean Paul II résonne : « France, filles aînée de l’Église, es-tu fidèle aux vœux de ton baptême » Ces mots d’appliquent à chacun de nous.

Au début de l’Eucharistie, nous avons tracé sur nous le signe de la croix et nous avons prononcé les trois noms. Nous vivons dans la Trinité, mais nos péchés nous encrassent encore, nous le reconnaissons et nous implorons le pardon.
Puis nous écoutons d’un cœur paisible la parole de Dieu. Comme sainte Élisabeth qui dit au Christ: « Ô Verbe éternel, Parole de mon Dieu, je veux passer ma vie à Vous écouter, je veux me faire tout enseignable, afin d'apprendre tout de Vous ».

Nourris de cette parole de Dieu, et remplis du Saint Esprit, nous proclamons ensemble notre foi Nous disons que nous croyons au Père tout-puissant créateur, au Fils unique engendré par le Père et qui s’est fait homme, qui souffrît sa passion, mourut , ressuscita et monta au ciel., et à l’Esprit Saint qui sanctifie.

Puis à la suite du Christ, nous rendons grâce à Dieu qui « sanctifie toutes choses par son Fils Jésus Christ notre Seigneur dans la puissance du Saint Esprit » Sur nos pauvres dons apportons à l’autel, le pain et le vin, nous supplions le Père de les sanctifier par l’Esprit Saint pour qu’ils deviennent le corps et le sang du Christ sauveur. Et ensuite, nous appelons encore l’Esprit sur nous, pour que nous soyons « Une éternelle offrande à la gloire de Dieu » en compagnie de tous les élus qui nous ont précédés et nous éclairent sur notre route.

Cette offrande unique, que nous pouvons faire si souvent dans le réel de nos vies, nous la faisons « en mémoire de lui » car « toute honneur et toute gloire sont rendus au Père par lui, avec lui, et en lui ».

Du débit jusqu’au moment final où « le Dieu tout puissant, le Père et le Fils et le Saint Esprit, nous bénit » la Trinité sainte nous accompagne sans cesse. C’est la même réalité dans notre vie quotidienne. Qu’en est-il vraiment ? « Si nous avions l’oreille assez fine pour distinguer la voix respective des Trois lorsqu’ils nous parlent, lorsqu’ils se parlent entre eux en nous, l’oreille assez sainte pour surprendre et discerner le silence qui n’est tissé que d’une éternelle conversation » dit encore le moine. C’est bien difficile avec le tintamarre du bruit du monde, des réseaux sociaux et du bruitage de notre imagination. Sainte Elisabeth priait ainsi : « Ô mon Christ aimé crucifié par amour, je voudrais être une épouse pour votre Cœur, je voudrais Vous couvrir de gloire, je voudrais Vous aimer... jusqu'à en mourir ! Mais je sens mon impuissance et je Vous demande de me « revêtir de Vous-même », d'identifier mon âme à tous les mouvements de votre me, de me submerger, de m’envahir ».

Impossible à l’homme, possible à Dieu.

Père BABEL sm

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