Samedi 5 Juillet 2014 Commentaire du psaume 145(144) Hymne à Dieu grand et bon Le psaume de ce dimanche d’été est un psaume qui fait charnière. Il est attribué au roi David, comme les psaumes de tout le groupe qui précède. De plus, il est composé avec les 22 lettres de l’alphabet hébreu. C’est une sorte de méditation sur Dieu, méditation inépuisable car le Seigneur est inépuisable et toutes les lettres de l’alphabet n’y suffiront pas !
La deuxième strophe choisie aujourd’hui donne la carté d’identité divine : « Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ».
On devrait dire : « Le SEIGNEUR est clément et sa miséricorde est viscérale. Sa colère est bien loin d’ici. Sa tendresse est gigantesque ! »
Oui, le Seigneur fait grâce à l’homme. Il est gracieux, bienveillant et son amour est gratuit. Le Seigneur a aussi un visage maternel. Le psalmiste dira : « Mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère. » Ps 130 (131).
Si la colère d’un homme sort de ses narines, la colère de Dieu est bien loin d’ici. Le Seigneur est déclaré comme bon et sa miséricorde maternelle va à tout ce qu’il a fait exister !
Ces versets sont bien en accord avec la liturgie du jour. Le prophète Zacharie nous présente Dieu venant vers son peuple non pas avec un coursier de guerre, mais avec la monture paisible qu’est l’âne, ce que Jésus fera en entrant à Jérusalem.
Aujourd’hui Jésus veut nous dire ce qui est proclamé aux petits, aux humbles et donc caché aux savants et aux puissants. Lui-même est « doux et humble de cœur ».
Père BABEL sm
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